Valery Muggeo : "Un président quel qu'il soit, doit être avant tout un chef d'entreprise et ça je le dis haut et fort. C'est important, je regrette d'ailleurs, qu'il n'y ait pas d'autres candidats" - Photo VM
TourMaG - C'est le 4 octobre prochain que nous connaîtrons le nom du nouveau ou de la nouvelle Président(e) aux Entreprises du Voyage. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Valéry Muggeo : Déjà pour démarrer, je souhaite remercier les adhérents des EDV, et pas que d’ailleurs, pour tous les appels, SMS, messages d’encouragements… que je reçois en ce moment.
Et ça pour moi, c'est déjà une belle victoire parce qu'il y a une reconnaissance. Ma candidature au poste de Président des Entreprises du Voyage est légitime.
Je tenais à me lancer dans cette élection parce que je suis un chef d'entreprise. J'ai créé ma boîte, il y a plus d'une vingtaine d'années, c'est une société qui fonctionne bien. J’ai aussi d'autres fonctions : je suis administrateur à l’APTS et j’ai occupé pendant 4 ans le poste de président de la coopérative Selectour.
Cela ne m'a pas empêché de mener mes différentes missions en parallèle.
Un président quel qu'il soit, doit être avant tout un chef d'entreprise et ça je le dis haut et fort. C'est important, je regrette d'ailleurs, qu'il n'y ait pas d'autres candidats.
Valéry Muggeo : Déjà pour démarrer, je souhaite remercier les adhérents des EDV, et pas que d’ailleurs, pour tous les appels, SMS, messages d’encouragements… que je reçois en ce moment.
Et ça pour moi, c'est déjà une belle victoire parce qu'il y a une reconnaissance. Ma candidature au poste de Président des Entreprises du Voyage est légitime.
Je tenais à me lancer dans cette élection parce que je suis un chef d'entreprise. J'ai créé ma boîte, il y a plus d'une vingtaine d'années, c'est une société qui fonctionne bien. J’ai aussi d'autres fonctions : je suis administrateur à l’APTS et j’ai occupé pendant 4 ans le poste de président de la coopérative Selectour.
Cela ne m'a pas empêché de mener mes différentes missions en parallèle.
Un président quel qu'il soit, doit être avant tout un chef d'entreprise et ça je le dis haut et fort. C'est important, je regrette d'ailleurs, qu'il n'y ait pas d'autres candidats.
"J’estime que le poste de Président(e) doit être tenu par un chef d’entreprise"
TourMaG : Lorsque vous dites que le Président des EDV doit être un chef d’entreprise cela sous-entend que Valérie Boned (autre candidate au poste ndlr) n’est pas chef d’entreprise…
Valéry Muggeo : Valérie Boned a fait de l'excellent travail en tant que secrétaire générale et je ne remets absolument pas en cause ses qualités dans ce domaine.
Mais je pense que pour occuper le poste, il faut être sur le terrain. C’est d’ailleurs ce que j’ai pu faire pendant 4 ans chez Selectour. Le rôle de président c'est aussi un rôle imminemment politique, de représentation du secteur. J’estime que le poste de Président(e) doit être tenu par un chef d’entreprise. Il doit pouvoir donner un cap et une direction à suivre pour le futur.
Pour les dossiers techniques, il y a les collaborateurs du syndicat.
Valéry Muggeo : Valérie Boned a fait de l'excellent travail en tant que secrétaire générale et je ne remets absolument pas en cause ses qualités dans ce domaine.
Mais je pense que pour occuper le poste, il faut être sur le terrain. C’est d’ailleurs ce que j’ai pu faire pendant 4 ans chez Selectour. Le rôle de président c'est aussi un rôle imminemment politique, de représentation du secteur. J’estime que le poste de Président(e) doit être tenu par un chef d’entreprise. Il doit pouvoir donner un cap et une direction à suivre pour le futur.
Pour les dossiers techniques, il y a les collaborateurs du syndicat.
Valéry Muggeo : "Je me suis lancé car j’y crois"
TourMaG : Le Président des EDV est élu par les 18 administrateurs qui composent le Conseil d'administration. Certains disent que les jeux sont faits… qu’en pensez-vous ?
Valéry Muggeo : Je n'ose pas croire que les jeux sont faits. Effectivement le Président est élu par le conseil d'administration. D'ailleurs certains adhérents me disent qu'ils vont voter pour moi !
Nous sommes tous très pris et certains n'ont pas encore bien compris le système de ces élections.
Ce que je peux vous dire c’est que j’irai jusqu’au bout. Je me suis lancé car j’y crois. Et je le répète j'irai jusqu'au bout car je pense que tout est possible et que j'estime que j'ai toute ma place en tant que président.
TourMaG : Pour vous, quels sont les dossiers prioritaires ?
Valéry Muggeo : En ce moment le sujet de IATA est au cœur des préoccupations.
L’association est une machine de guerre terrible qui peut casser les entreprises. Nous venons de voir ce qui s’est passé avec Bourse des Vols.
Et en même temps, nous voyons également ce qui se passe avec Air Belgium qui a décidé de stopper ses vols réguliers de passagers et qui laissent des passagers et des clients agences sur le carreau. Quand seront-ils remboursés ? Et pour les agences qui ont des forfaits avec cette compagnie, il va falloir trouver des solutions à leurs frais...
Il y a deux poids deux mesures. IATA est très dur avec les agences et par contre quand il s'agit de ses membres : c'est "circulez, il n'y a rien à voir."
Valéry Muggeo : Je n'ose pas croire que les jeux sont faits. Effectivement le Président est élu par le conseil d'administration. D'ailleurs certains adhérents me disent qu'ils vont voter pour moi !
Nous sommes tous très pris et certains n'ont pas encore bien compris le système de ces élections.
Ce que je peux vous dire c’est que j’irai jusqu’au bout. Je me suis lancé car j’y crois. Et je le répète j'irai jusqu'au bout car je pense que tout est possible et que j'estime que j'ai toute ma place en tant que président.
TourMaG : Pour vous, quels sont les dossiers prioritaires ?
Valéry Muggeo : En ce moment le sujet de IATA est au cœur des préoccupations.
L’association est une machine de guerre terrible qui peut casser les entreprises. Nous venons de voir ce qui s’est passé avec Bourse des Vols.
Et en même temps, nous voyons également ce qui se passe avec Air Belgium qui a décidé de stopper ses vols réguliers de passagers et qui laissent des passagers et des clients agences sur le carreau. Quand seront-ils remboursés ? Et pour les agences qui ont des forfaits avec cette compagnie, il va falloir trouver des solutions à leurs frais...
Il y a deux poids deux mesures. IATA est très dur avec les agences et par contre quand il s'agit de ses membres : c'est "circulez, il n'y a rien à voir."
Formation, business travel, transmission d'entreprise et tourisme durable
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TourMaG : La formation est aussi un sujet qui vous tient à cœur ?
Valéry Muggeo : oui, il faut continuer à réenchanter le secteur. Les problématiques évoluent. Il est vrai que depuis quelque temps un certain nombre de collaborateurs reviennent dans le secteur. Des entreprises arrivent aussi à attirer de nouveaux talents qui ne travaillaient pas dans le tourisme.
La formation continue, les éductours, la formation dans les écoles… sont des sujets que nous devons mieux travailler. Il faut donner envie aux jeunes de choisir nos métiers.
J’ai déjà travaillé là -dessus avec la Selectour Academy. Mais nous pouvons faire plus. Connaissance produit, communication, ventes : ce sont des sujets prioritaires dans la formation.
Il faut enclencher la vitesse supérieure, continuer même si nous sommes en bonne voie. Nous devons aussi davantage soutenir l’activité business travel, et là aussi mieux former les collaborateurs.
TourMaG : Lorsque vous aviez annoncé votre candidature, vous aviez aussi évoqué la transmission d'entreprise ...
Valéry Muggeo : Oui. Là aussi il faut de la pédagogie. Peu de collaborateurs savent qu’ils ont la possibilité de reprendre l’entreprise de leur patron qui par exemple, va partir à la retraite.
Nous devons expliquer tout cela. Il faut accompagner les adhérents sur la gestion, le management mais aussi les jeunes qui vont entrer dans le métier ou ceux qui souhaitent se lancer. Enfin je voudrais également évoquer le tourisme durable.
LĂ aussi le rĂ´le du syndicat est essentiel.
Les attentes des clients évoluent, et les voyagistes vont devoir s'adapter aux demandes futures de la nouvelle clientèle. C’est le terrain qui parle, les clients demandent des logements chez l’habitant, de séjourner dans des petites structures...
Nous devons défendre notre corporation mais aussi avoir un rôle de pédagogue.
Valéry Muggeo : oui, il faut continuer à réenchanter le secteur. Les problématiques évoluent. Il est vrai que depuis quelque temps un certain nombre de collaborateurs reviennent dans le secteur. Des entreprises arrivent aussi à attirer de nouveaux talents qui ne travaillaient pas dans le tourisme.
La formation continue, les éductours, la formation dans les écoles… sont des sujets que nous devons mieux travailler. Il faut donner envie aux jeunes de choisir nos métiers.
J’ai déjà travaillé là -dessus avec la Selectour Academy. Mais nous pouvons faire plus. Connaissance produit, communication, ventes : ce sont des sujets prioritaires dans la formation.
Il faut enclencher la vitesse supérieure, continuer même si nous sommes en bonne voie. Nous devons aussi davantage soutenir l’activité business travel, et là aussi mieux former les collaborateurs.
TourMaG : Lorsque vous aviez annoncé votre candidature, vous aviez aussi évoqué la transmission d'entreprise ...
Valéry Muggeo : Oui. Là aussi il faut de la pédagogie. Peu de collaborateurs savent qu’ils ont la possibilité de reprendre l’entreprise de leur patron qui par exemple, va partir à la retraite.
Nous devons expliquer tout cela. Il faut accompagner les adhérents sur la gestion, le management mais aussi les jeunes qui vont entrer dans le métier ou ceux qui souhaitent se lancer. Enfin je voudrais également évoquer le tourisme durable.
LĂ aussi le rĂ´le du syndicat est essentiel.
Les attentes des clients évoluent, et les voyagistes vont devoir s'adapter aux demandes futures de la nouvelle clientèle. C’est le terrain qui parle, les clients demandent des logements chez l’habitant, de séjourner dans des petites structures...
Nous devons défendre notre corporation mais aussi avoir un rôle de pédagogue.