
Le lĂ©ger flĂ©chissement et la bouffĂ©e dâoxygĂšne provoquĂ©s par la crise sanitaire, malgrĂ© les enseignements et les bĂ©nĂ©fices quâon a pu en tirer, sont dâores et dĂ©jĂ derriĂšre nous... - DR : DepositPhotos.com
La COP 27 qui s'achÚvera le 18 novembre au Caire (Egypte), a donné des ailes à J.-F. Rial.
Le patron de lâun des voyagistes les plus en vue du mĂ©tier en a profitĂ© pour lancer un cri dâalerte et appuyer l'idĂ©e d'un journaliste de la RĂ©daction de TourMaG.com.
Il y passe en revue la situation catastrophique du climat et le réchauffement climatique sans oublier, trÚs logiquement, la part de responsabilité de notre industrie.
La croissance exponentielle du tourisme depuis deux dĂ©cennies est en partie responsable de l'accĂ©lĂ©ration des gaz Ă effet de serre dans lâatmosphĂšre. Câest incontestable et le constat est accablant : plus dâ1,2 milliard de touristes dans le monde en 2019, ça fait du dĂ©gĂąt...
Force est de constater que le lĂ©ger flĂ©chissement et la bouffĂ©e dâoxygĂšne provoquĂ©s par la crise sanitaire, malgrĂ© les enseignements et les bĂ©nĂ©fices quâon a pu en tirer, sont dâores et dĂ©jĂ derriĂšre nous.
Il nâest pas de jour sans quâune chaĂźne hĂŽteliĂšre, un voyagiste ou une destination ne se dĂ©livrent un autosatisfecit pour avoir frĂŽlĂ©, voire dĂ©passĂ© les rĂ©sultats de 2019, annĂ©e de rĂ©fĂ©rence.
Les croisiĂ©ristes font de nouveau le plein et les transporteurs ont embrayĂ© sur leurs prĂ©visions dâun doublement du trafic qui, selon IATA, aura lieu dâici 2039. Bref, business as usualâŠ
Mais est-ce bien raisonnable alors que le GIEC met en garde contre la folie collective qui sâest emparĂ©e de lâHumanitĂ© et pourrait la conduire Ă sa perte ?
Alors que nous venons de vivre lâĂ©tĂ© le plus chaud de lâhistoire europĂ©enne et que la sĂ©cheresse et la crise de lâĂ©nergie nous imposent des contraintes incessantes ?
Poser la questionâŠ
Le patron de lâun des voyagistes les plus en vue du mĂ©tier en a profitĂ© pour lancer un cri dâalerte et appuyer l'idĂ©e d'un journaliste de la RĂ©daction de TourMaG.com.
Il y passe en revue la situation catastrophique du climat et le réchauffement climatique sans oublier, trÚs logiquement, la part de responsabilité de notre industrie.
La croissance exponentielle du tourisme depuis deux dĂ©cennies est en partie responsable de l'accĂ©lĂ©ration des gaz Ă effet de serre dans lâatmosphĂšre. Câest incontestable et le constat est accablant : plus dâ1,2 milliard de touristes dans le monde en 2019, ça fait du dĂ©gĂąt...
Force est de constater que le lĂ©ger flĂ©chissement et la bouffĂ©e dâoxygĂšne provoquĂ©s par la crise sanitaire, malgrĂ© les enseignements et les bĂ©nĂ©fices quâon a pu en tirer, sont dâores et dĂ©jĂ derriĂšre nous.
Il nâest pas de jour sans quâune chaĂźne hĂŽteliĂšre, un voyagiste ou une destination ne se dĂ©livrent un autosatisfecit pour avoir frĂŽlĂ©, voire dĂ©passĂ© les rĂ©sultats de 2019, annĂ©e de rĂ©fĂ©rence.
Les croisiĂ©ristes font de nouveau le plein et les transporteurs ont embrayĂ© sur leurs prĂ©visions dâun doublement du trafic qui, selon IATA, aura lieu dâici 2039. Bref, business as usualâŠ
Mais est-ce bien raisonnable alors que le GIEC met en garde contre la folie collective qui sâest emparĂ©e de lâHumanitĂ© et pourrait la conduire Ă sa perte ?
Alors que nous venons de vivre lâĂ©tĂ© le plus chaud de lâhistoire europĂ©enne et que la sĂ©cheresse et la crise de lâĂ©nergie nous imposent des contraintes incessantes ?
Poser la questionâŠ
2022 : lâĂ©tĂ© le plus chaud de lâhistoire europĂ©enne

Si lâindustrie touristique est partie intĂ©grante des activitĂ©s humaines polluantes participant Ă lâaggravation de la situation, elle est loin dâĂȘtre la seule.
Bien entendu, ce constat ne fait pas avancer le schmilblick, mais la bien-pensance, lâautoflagellation et les grand-messes non plusâŠ
Il nâest que de voir les engagements et les rĂ©sultats affligeants obtenus par les pays participant Ă ce type de sommets pour sâen convaincre.
A lâheure oĂč le monde brĂ»le et que la sĂ©cheresse fait des ravages, les Etats-Unis et la Chine, les deux plus gros pollueurs mondiaux, brillent par leur absence Ă la COP 27. (sic)
Les constats sont importants mais ils ne sont rien sans les actes.
Alors, oui, il faut agir avant quâil ne soit trop tard. Mais pour faire quoi exactement ? Quelle est la feuille de route ? Quelles sont les rĂšgles ? Qui contrĂŽle et qui sanctionne ?
Et surtout, la question Ă se poser est : quelle est la marge de manĆuvre de la profession et comment peut-elle contribuer Ă dĂ©carboner la planĂšte autrement quâen plantant des arbres oĂč en versant son Ă©cot dĂ©culpabilisant Ă des ONG dont on se demande bien ce quâelles peuvent en faire.
Chacun à son niveau peut contribuer à améliorer la situation
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Cela ne signifie pas qu'il faut rester les bras croisĂ©s et attendre que dâautres agissent.
Chacun Ă son niveau peut contribuer Ă amĂ©liorer la situation : Ă©vangĂ©liser les consommateurs, les sensibiliser aux pratiques vertueuses, les convaincre de compenser leurs dĂ©placementsâŠ
A ce propos, on pourrait aussi balayer devant notre porte et constater que les voyagistes nâont toujours pas supprimĂ© leurs brochures papier qui sont un gaspillage Ă©hontĂ©. La plupart d'entre elles finissent aujourd'hui au pilon, voire dans les dĂ©charges.
Mais cela ne suffit pas. Cela ne suffit plus. Nous avons dĂ©passĂ© le stade de lâ"acupuncture" et il nous faut dĂ©sormais un remĂšde de cheval.
Le constat de J.-F. Rial est juste, lĂ©gitime et il a le mĂ©rite dâalerter la profession. Qui pourrait lâen blĂąmer ?
Mais faute de propositions concrĂštes autres que celle dâune "COP du tourisme", il est Ă craindre quâil ne reste "lettre morte" face aux enjeux. Et ils sont de taille, puisquâil sâagit ni plus ni moins que de la survie du secteur.
Mais restons terre Ă terre : que peuvent les professionnels face Ă lâinertie des Gouvernements, pour qui il est urgent dâattendre et qui sont davantage prĂ©occupĂ©s par les problĂ©matiques Ă©lectoralistes que par le devenir de la planĂšte ?
Chacun Ă son niveau peut contribuer Ă amĂ©liorer la situation : Ă©vangĂ©liser les consommateurs, les sensibiliser aux pratiques vertueuses, les convaincre de compenser leurs dĂ©placementsâŠ
A ce propos, on pourrait aussi balayer devant notre porte et constater que les voyagistes nâont toujours pas supprimĂ© leurs brochures papier qui sont un gaspillage Ă©hontĂ©. La plupart d'entre elles finissent aujourd'hui au pilon, voire dans les dĂ©charges.
Mais cela ne suffit pas. Cela ne suffit plus. Nous avons dĂ©passĂ© le stade de lâ"acupuncture" et il nous faut dĂ©sormais un remĂšde de cheval.
Le constat de J.-F. Rial est juste, lĂ©gitime et il a le mĂ©rite dâalerter la profession. Qui pourrait lâen blĂąmer ?
Mais faute de propositions concrĂštes autres que celle dâune "COP du tourisme", il est Ă craindre quâil ne reste "lettre morte" face aux enjeux. Et ils sont de taille, puisquâil sâagit ni plus ni moins que de la survie du secteur.
Mais restons terre Ă terre : que peuvent les professionnels face Ă lâinertie des Gouvernements, pour qui il est urgent dâattendre et qui sont davantage prĂ©occupĂ©s par les problĂ©matiques Ă©lectoralistes que par le devenir de la planĂšte ?

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