Plan Vision 2030 : "L'objectif est de créer de la croissance sur des secteurs à haut potentiel et un de ces vecteurs de croissance réside dans le développement du tourisme qui ne soit plus exclusivement à caractère religieux du fait du pèlerinage", David Rigoulet-Roze chercheur associé à l’IRIS - DR
L'Arabie Saoudite, futur eldorado du tourisme ?
C'est en tout cas l'ambition affichée par les autorités saoudiennes qui ont fait du secteur l'un des piliers du plan Vision 2030 présenté en 2016 et imaginé par le Prince héritier Mohammed ben Salmane - dit MBS - pour préparer le pays à un horizon post-pétrolier.
"Le plan Vision 2030 balaie tous les secteurs économiques et prépare le pays à sortir de la dépendance pétrolière en favorisant notamment l’extension du secteur privé pour diminuer la prédominance du secteur public.
L'objectif est de créer de la croissance sur des secteurs à haut potentiel et un de ces vecteurs de croissance réside dans le développement du tourisme qui ne soit plus exclusivement à caractère religieux du fait du pèlerinage", précise David Rigoulet-Roze chercheur associé à l’IRIS, spécialisé sur la région du Moyen-Orient et plus particulièrement la péninsule Arabique.
Outre cet avenir post-pétrolier, le prince héritier doit faire face à un autre défi : la montée du chômage, notamment celui des jeunes et celui des femmes.
C'est en tout cas l'ambition affichée par les autorités saoudiennes qui ont fait du secteur l'un des piliers du plan Vision 2030 présenté en 2016 et imaginé par le Prince héritier Mohammed ben Salmane - dit MBS - pour préparer le pays à un horizon post-pétrolier.
"Le plan Vision 2030 balaie tous les secteurs économiques et prépare le pays à sortir de la dépendance pétrolière en favorisant notamment l’extension du secteur privé pour diminuer la prédominance du secteur public.
L'objectif est de créer de la croissance sur des secteurs à haut potentiel et un de ces vecteurs de croissance réside dans le développement du tourisme qui ne soit plus exclusivement à caractère religieux du fait du pèlerinage", précise David Rigoulet-Roze chercheur associé à l’IRIS, spécialisé sur la région du Moyen-Orient et plus particulièrement la péninsule Arabique.
Outre cet avenir post-pétrolier, le prince héritier doit faire face à un autre défi : la montée du chômage, notamment celui des jeunes et celui des femmes.
La question de l'emploi passera par les jeunes et les femmes
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Formation : AlUla lance un campus dédié au tourisme
"Sur quelque 36 millions d'habitants, près des deux tiers de la population ont moins de 30 ans.
Il demeure que le pays est désormais contraint de sortir d'une économie rentière en développant une nouvelle culture du travail. Près de 85% des employés travaillant dans le secteur privé sont étrangers.
L’enjeu réside aussi dans la problématique de la formation car il n’y a encore pas si longtemps, l’essentiel de l'enseignement se concentrait sur l'apprentissage du Coran et secondairement de l'anglais. Il y a donc des télescopages importants attendus car il faut revoir l'ensemble du système avec la question centrale de l’accès à l’emploi.
Le Prince entend s'appuyer sur les jeunes dont le taux de chômage est aujourd’hui estimé entre 25% et 30% ainsi que sur les femmes dont il veut accroître la place sur le marché du travail en le faisant passer à 30% contre à peine un cinquième jusque-là ", précise encore David Rigoulet-Roze.
Dans cette optique, le pays a entrepris de grandes réformes qui concernent la place de la femme dans la société.
Depuis le 24 juin 2018, les femmes ont le droit de conduire en Arabie Saoudite.
Depuis juin 2021, les femmes majeures célibataires, divorcées ou veuves n’ont plus besoin de l’autorisation préalable d’un tuteur masculin pour pouvoir s’installer seules.
Autre avancée majeure : le port du voile n'est plus obligatoire. "A Djeddah, qui a une longue tradition commerciale, les femmes ont toujours été moins voilées que dans le reste du pays. A Riyad, on commence également à voir régulièrement des femmes non voilées.
Mais dans des zones éloignées comme Al-Ula, site touristique majeur ayant vocation à devenir une vitrine du royaume et où la présence étrangère est moins importante, la transition est plus lente et compliquée", précise le chercheur de l'Iris.
En revanche, la consommation d'alcool reste interdite. Mais les autorités saoudiennes pourraient bien là aussi faire sauter ce verrou tout au moins dans des sortes de zones franches que pourraient être les grands resorts et les hôtels. Mais la question reste épineuse pour le pays.
Il demeure que le pays est désormais contraint de sortir d'une économie rentière en développant une nouvelle culture du travail. Près de 85% des employés travaillant dans le secteur privé sont étrangers.
L’enjeu réside aussi dans la problématique de la formation car il n’y a encore pas si longtemps, l’essentiel de l'enseignement se concentrait sur l'apprentissage du Coran et secondairement de l'anglais. Il y a donc des télescopages importants attendus car il faut revoir l'ensemble du système avec la question centrale de l’accès à l’emploi.
Le Prince entend s'appuyer sur les jeunes dont le taux de chômage est aujourd’hui estimé entre 25% et 30% ainsi que sur les femmes dont il veut accroître la place sur le marché du travail en le faisant passer à 30% contre à peine un cinquième jusque-là ", précise encore David Rigoulet-Roze.
Dans cette optique, le pays a entrepris de grandes réformes qui concernent la place de la femme dans la société.
Depuis le 24 juin 2018, les femmes ont le droit de conduire en Arabie Saoudite.
Depuis juin 2021, les femmes majeures célibataires, divorcées ou veuves n’ont plus besoin de l’autorisation préalable d’un tuteur masculin pour pouvoir s’installer seules.
Autre avancée majeure : le port du voile n'est plus obligatoire. "A Djeddah, qui a une longue tradition commerciale, les femmes ont toujours été moins voilées que dans le reste du pays. A Riyad, on commence également à voir régulièrement des femmes non voilées.
Mais dans des zones éloignées comme Al-Ula, site touristique majeur ayant vocation à devenir une vitrine du royaume et où la présence étrangère est moins importante, la transition est plus lente et compliquée", précise le chercheur de l'Iris.
En revanche, la consommation d'alcool reste interdite. Mais les autorités saoudiennes pourraient bien là aussi faire sauter ce verrou tout au moins dans des sortes de zones franches que pourraient être les grands resorts et les hôtels. Mais la question reste épineuse pour le pays.
Le tourisme, enjeu stratégique
Le tourisme est donc devenu un enjeu stratégique pour un pays traditionnellement peu enclin à recevoir des visiteurs internationaux tournés essentiellement vers les voyages d'affaires et les pèlerinages musulmans (à la Mecque ou à Médine).
Les ambitions sont désormais énormes. L'objectif est d'atteindre 100 millions de touristes en 2030 dont 55 millions de visiteurs internationaux contre un objectif de 29,5 millions en 2022.
Les autorités saoudiennes souhaitent aller vite, peut-être trop vite ? Le danger serait de heurter les plus traditionnalistes et entrainer un risque sécuritaire.
"Le risque sécuritaire est le problème qui vient d’être posé par le Dakar. Malgré le développement d'une surveillance sécuritaire généralisée cela demeure un sujet majeur d'inquiétude", explique le chercheur de l’IRIS.
Le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères a classé la majeure partie du pays en vigilance renforcée. La zone proche de la frontière avec le Yémen est notamment formellement déconseillée ou déconseillée sauf raison impérative.
Reste que le pays dont la superficie fait plus de quatre fois celle de la France dispose d'un riche patrimoine culturel, naturel et historique. Destination encore vierge, elle compte s'appuyer sur ses atouts pour développer des projets pharaoniques.
Sur la feuille de route, les autorités prévoient un programme de développement impressionnant qui n'est pas sans rappeler les Emirats voisins.
Près de Riyad, Qiddiya a l'ambition de devenir la capitale du divertissement, à Diriyah, lieu de naissance du Royaume Saoudien situé près de Riayd et Wadi Safar les autorités ont l'ambition de mettre en valeur le patrimoine, de créer des universités et des centres culturels.
A Soudah région montagneuse dans le Sud du Pays et AlUla au nord Est, réputé pour ses tombeaux nabatéens de Hégra, les projets touristiques et de développement sont également nombreux.
La France est partie prenante dans ce dernier projet. Née d’un accord intergouvernemental signé le 10 avril 2018 au Palais de l’Elysée, b[l’Agence française Afalula est fondée en juillet 2018 à Paris pour soutenir l’Arabie Saoudite dans le développement économique, touristique et culturel durable d’AlUla située au Nord-Ouest du Royaume.
"Le projet prévoit la création, sur un site de la taille de la Belgique (22 561 km²), d’un complexe archéologique, culturel et touristique, aux allures de musée vivant à ciel ouvert", explique la destination.
LIRE : Arabie saoudite : Al Ula s’ouvre au monde et commence par la France
Les ambitions sont désormais énormes. L'objectif est d'atteindre 100 millions de touristes en 2030 dont 55 millions de visiteurs internationaux contre un objectif de 29,5 millions en 2022.
Les autorités saoudiennes souhaitent aller vite, peut-être trop vite ? Le danger serait de heurter les plus traditionnalistes et entrainer un risque sécuritaire.
"Le risque sécuritaire est le problème qui vient d’être posé par le Dakar. Malgré le développement d'une surveillance sécuritaire généralisée cela demeure un sujet majeur d'inquiétude", explique le chercheur de l’IRIS.
Le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères a classé la majeure partie du pays en vigilance renforcée. La zone proche de la frontière avec le Yémen est notamment formellement déconseillée ou déconseillée sauf raison impérative.
Reste que le pays dont la superficie fait plus de quatre fois celle de la France dispose d'un riche patrimoine culturel, naturel et historique. Destination encore vierge, elle compte s'appuyer sur ses atouts pour développer des projets pharaoniques.
Sur la feuille de route, les autorités prévoient un programme de développement impressionnant qui n'est pas sans rappeler les Emirats voisins.
Près de Riyad, Qiddiya a l'ambition de devenir la capitale du divertissement, à Diriyah, lieu de naissance du Royaume Saoudien situé près de Riayd et Wadi Safar les autorités ont l'ambition de mettre en valeur le patrimoine, de créer des universités et des centres culturels.
A Soudah région montagneuse dans le Sud du Pays et AlUla au nord Est, réputé pour ses tombeaux nabatéens de Hégra, les projets touristiques et de développement sont également nombreux.
La France est partie prenante dans ce dernier projet. Née d’un accord intergouvernemental signé le 10 avril 2018 au Palais de l’Elysée, b[l’Agence française Afalula est fondée en juillet 2018 à Paris pour soutenir l’Arabie Saoudite dans le développement économique, touristique et culturel durable d’AlUla située au Nord-Ouest du Royaume.
"Le projet prévoit la création, sur un site de la taille de la Belgique (22 561 km²), d’un complexe archéologique, culturel et touristique, aux allures de musée vivant à ciel ouvert", explique la destination.
LIRE : Arabie saoudite : Al Ula s’ouvre au monde et commence par la France
La Mer Rouge au coeur des développements
Mais c'est sur la Mer rouge, où la côte est encore vierge, que les projets les plus spectaculaires sont à venir.
Neom est un projet de construction ex-nihilo de "ville intelligente futuriste et de zone économique spéciale d’accueil d’investissements dans les nouvelles technologies", sur une superficie de 26 500 km² (250 fois la surface de Paris) à la frontière avec l’Egypte et la Jordanie. Lors de son annonce, le coût du projet était estimé à 500 Mds USD.
Entre temps, un projet complémentaire Oxagon, une cité industrielle flottante, a été présenté.
Situé entre les villes d’Umluj et d’al-Wajh le long de la mer Rouge, The Red Sea vise, quant à lui, à créer une zone économique touristique très haut de gamme, susceptible d’attirer un million de touristes par an d’ici 2035. La première phase du projet comprend la construction d’hôtels, d’unités résidentielles, d’un aéroport et d’une marina.
Enfin Amaala est un projet de développement touristique de luxe, sur la mer Rouge, situé dans une réserve naturelle d’une superficie de 3 800 km² portant le nom du Prince Mohammed bin Salman. Amaala est situé entre Neom au nord et le projet Red Sea au sud.
Des projets à donner le tournis dont on se demande à la fin ce qui sortira réellement de terre. "La problématique de MBS c'est d'attirer les investisseurs et certains observateurs émettent une certaine prudence par rapport à la faisabilité de certains de ces projets, comme le pharaonique projet de ville futuriste de NEOM.
L'annonce par l'Arabie saoudite enjoignant les multinationales à installer, d’ici 2024, leur siège régional dans le pays est une façon de mettre la pression sur ces FTN (firme transnationale, ndlr) et de concurrencer Dubaï", précise David Rigoulet-Roze.
Neom est un projet de construction ex-nihilo de "ville intelligente futuriste et de zone économique spéciale d’accueil d’investissements dans les nouvelles technologies", sur une superficie de 26 500 km² (250 fois la surface de Paris) à la frontière avec l’Egypte et la Jordanie. Lors de son annonce, le coût du projet était estimé à 500 Mds USD.
Entre temps, un projet complémentaire Oxagon, une cité industrielle flottante, a été présenté.
Situé entre les villes d’Umluj et d’al-Wajh le long de la mer Rouge, The Red Sea vise, quant à lui, à créer une zone économique touristique très haut de gamme, susceptible d’attirer un million de touristes par an d’ici 2035. La première phase du projet comprend la construction d’hôtels, d’unités résidentielles, d’un aéroport et d’une marina.
Enfin Amaala est un projet de développement touristique de luxe, sur la mer Rouge, situé dans une réserve naturelle d’une superficie de 3 800 km² portant le nom du Prince Mohammed bin Salman. Amaala est situé entre Neom au nord et le projet Red Sea au sud.
Des projets à donner le tournis dont on se demande à la fin ce qui sortira réellement de terre. "La problématique de MBS c'est d'attirer les investisseurs et certains observateurs émettent une certaine prudence par rapport à la faisabilité de certains de ces projets, comme le pharaonique projet de ville futuriste de NEOM.
L'annonce par l'Arabie saoudite enjoignant les multinationales à installer, d’ici 2024, leur siège régional dans le pays est une façon de mettre la pression sur ces FTN (firme transnationale, ndlr) et de concurrencer Dubaï", précise David Rigoulet-Roze.
Des projets hôteliers, des nouveaux vols et des croisières
En attendant l'avancée de ces projets, le Saudi Tourism Authority mène de grandes opérations de promotion, en France notamment.
Lire aussi : Fahd Hamidaddin (Saudi Tourism Authority) : "Nous avons d'énormes ambitions pour le tourisme !"
Les opérateurs se positionnent sur la destination. Les hôteliers annoncent de nombreuses ouvertures à l'image des groupes Habitas, Louvre Hotels, Hyatt ou Accor...
L'armateur MSC Croisières a lancé un itinéraire de croisière qui passe par l'Arabie Saoudite.
Et la Compagnie Saudia propose depuis la fin janvier un vol direct entre Al-Ula et Paris.
Preuve que le pays est bel et bien décidé à tenir sa feuille de route...
Lire aussi : Fahd Hamidaddin (Saudi Tourism Authority) : "Nous avons d'énormes ambitions pour le tourisme !"
Les opérateurs se positionnent sur la destination. Les hôteliers annoncent de nombreuses ouvertures à l'image des groupes Habitas, Louvre Hotels, Hyatt ou Accor...
L'armateur MSC Croisières a lancé un itinéraire de croisière qui passe par l'Arabie Saoudite.
Et la Compagnie Saudia propose depuis la fin janvier un vol direct entre Al-Ula et Paris.
Preuve que le pays est bel et bien décidé à tenir sa feuille de route...
Ce que pensent les pros du tourisme d'Al-Ula
Les participants de la convention des agences franchisés Havas Voyages qui s'est déroulée début janvier, ont pu découvrir cette région, notamment le site d'Hegra et ses tombeaux nabatéens, la vieille ville d'AlUla et Elephant Rock. Voici ce qu'ils en ont pensé.
Hélène Desrumaux, TourNord à Marcq-en-Barœul
"C'est vraiment le genre de destination qui m'impressionne et que j'adore.
Dans le cadre de mon activité, je suis certaine que je vais pouvoir proposer cette destination à des groupes d'architectes, à des groupes de chefs d'entreprises, à des groupes culturels dans un premier temps.
Proposer la destination en loisirs pur me parait un peu prématuré. Mais sur le segment B2B dès 2023, je suis certaine de pouvoir faire un groupe."
Dans le cadre de mon activité, je suis certaine que je vais pouvoir proposer cette destination à des groupes d'architectes, à des groupes de chefs d'entreprises, à des groupes culturels dans un premier temps.
Proposer la destination en loisirs pur me parait un peu prématuré. Mais sur le segment B2B dès 2023, je suis certaine de pouvoir faire un groupe."
Françoise, Havas Grande Armée
"Je connaissais l'Arabie Saoudite d'il y a 40 ans. L'évolution est absolument fantastique. Les autorités se donnent les moyens.
C'est un très beau produit et je pense que nous allons très bien vendre la destination à condition de bien informer les clients. Il faut bien que les voyageurs comprennent ce qu'ils vont aller découvrir. Ce n'est pas un tourisme de masse.
Sur la question de l'alcool, je pense qu'ils vont créer des zones franches, des resorts pour les étrangers, après pour le reste du pays je ne pense pas que ce sera un frein. Je suis déjà persuadée qu'il est possible de vendre des voyages en Arabie Saoudite : des voyages culturels et des voyages de bien-être".
C'est un très beau produit et je pense que nous allons très bien vendre la destination à condition de bien informer les clients. Il faut bien que les voyageurs comprennent ce qu'ils vont aller découvrir. Ce n'est pas un tourisme de masse.
Sur la question de l'alcool, je pense qu'ils vont créer des zones franches, des resorts pour les étrangers, après pour le reste du pays je ne pense pas que ce sera un frein. Je suis déjà persuadée qu'il est possible de vendre des voyages en Arabie Saoudite : des voyages culturels et des voyages de bien-être".
Christine Leguillette, Voyages Delannoy-Jumez
"Je serai prête à proposer l'Arabie Saoudite à certains de mes clients, qui ont pas mal voyagé, qui sont dans l'optique de découvrir une nouvelle destination.
La destination est époustouflante. Le calme, la sérénité, ce silence c'est surprenant autant que les paysages.
Nous avons été bien accueillis par les habitants, et les professionnels du tourisme. Ils sont élégants dans tout ce qu'ils font.
Le fait qu'il n'y ait pas d'alcool, ce n'est pas gênant. Les voyageurs doivent s'adapter ! Pour moi c'est une nouvelle destination à épingler même si ce n'est pas ouvert à tous les types de voyageurs".
La destination est époustouflante. Le calme, la sérénité, ce silence c'est surprenant autant que les paysages.
Nous avons été bien accueillis par les habitants, et les professionnels du tourisme. Ils sont élégants dans tout ce qu'ils font.
Le fait qu'il n'y ait pas d'alcool, ce n'est pas gênant. Les voyageurs doivent s'adapter ! Pour moi c'est une nouvelle destination à épingler même si ce n'est pas ouvert à tous les types de voyageurs".