Jean-Pierre Nadir, le fondateur de FairMoove revient sur sa 1ère année d'exploitation de la start-up, l'émission "Qui veut être mon associé" et bien d'autres sujets - DR
La dernière fois que nous avions échangé avec Jean-Pierre Nadir, le serial entrepreneur avait l'énergie de celui qui se lance dans le grand bain.
Pour ceux qui ne connaissent pas le fondateur de FairMoove, c'est peu dire que le personnage est volubile et truculent.
Neuf mois plus tard, le juré de "Qui veut être mon associé" sur M6 a gardé ce trop plein de vitalité, qui le caractérise, avec un zeste de retenue, au moment d'aborder le sujet de l'émission.
"Nous avons fait de belles audiences, avec des pics à plus de 2 millions.
A priori, une saison 3 est dans les tuyaux, mais je n'ai pas encore dit oui ou non. Disons que ma participation n'est pas encore acquise," lâche un juré qui aimerait voir le concept renouvelé.
Autant dans la saison deux le fondateur de FairMoove s'y est "retrouvé", en termes de notoriété et d'investissement, autant Jean-Pierre Nadir parait un peu fatigué d'assurer le service après vente.
Après avoir été une personnalité de l'industrie, il est devenu une célébrité de l'entrepreneuriat.
Pour ceux qui ne connaissent pas le fondateur de FairMoove, c'est peu dire que le personnage est volubile et truculent.
Neuf mois plus tard, le juré de "Qui veut être mon associé" sur M6 a gardé ce trop plein de vitalité, qui le caractérise, avec un zeste de retenue, au moment d'aborder le sujet de l'émission.
"Nous avons fait de belles audiences, avec des pics à plus de 2 millions.
A priori, une saison 3 est dans les tuyaux, mais je n'ai pas encore dit oui ou non. Disons que ma participation n'est pas encore acquise," lâche un juré qui aimerait voir le concept renouvelé.
Autant dans la saison deux le fondateur de FairMoove s'y est "retrouvé", en termes de notoriété et d'investissement, autant Jean-Pierre Nadir parait un peu fatigué d'assurer le service après vente.
Après avoir été une personnalité de l'industrie, il est devenu une célébrité de l'entrepreneuriat.
FairMoove : "rendre sexy le traitement des eaux grises"
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Ce nouveau statut ne le dérange pas, bien au contraire, mais les aléas et à côtés le lassent un peu.
"Maintenant j'ai 20 000 abonnés sur LinkedIn, avec des inconnus qui m'écrivent en nombre et si je ne réponds pas, ils m'engueulent.
A cela vous ajoutez le suivi des 6 projets dans lesquels (800 000 euros investis, ndlr), j'ai ou je vais mettre mon argent," explique Jean-Pierre Nadir.
Celui qui s'est révélé dans le secteur du tourisme, comme un entrepreneur de génie a pourtant refermé le dossier, d'une start-up bien connue des lecteurs de TourMaG.com.
Stanislas Gruau, le fondateur d'Explora Project s'est rendu dans les studios de M6 pour vendre son projet de micro-aventure.
"Je connais ce marché, mais c'est un business avec des petits volumes et de faibles marges, donc c'est complexe. De plus, il n'y a pas de synergie directe avec FairMoove, mais une réflexion commune.
Nous sommes dans des approches différentes, car celle d'Explora Project est locale, quand nous sommes plus mainstream."
Alors que la participation à la saison 3 de "Qui veut être mon associé" est loin d'être actée, celle dans FairMoove n'est absolument pas remise en question bien au contraire.
"Mon boulot à moi, c'est de réinventer un modèle et avoir un impact sur le tourisme. J'essaye de rendre sexy les politiques 0 plastiques des hôtels ou les traitements des eaux grises.
Selon moi, un métier qui ne fait que communiquer sur le prix est un métier qui se meurt."
Pour ceux qui ont oublié ou ne savent pas ce qu'est le nouveau projet de Jean-Pierre Nadir, nous parlons là d'une agence de voyages d'un nouveau genre.
Elle a été conçue comme une DNVB (digitally natives vertical brands) avec une logique de création de contenus, vente de séjours tout en s'appuyant sur de la transparence vis-à -vis de la clientèle.
"Maintenant j'ai 20 000 abonnés sur LinkedIn, avec des inconnus qui m'écrivent en nombre et si je ne réponds pas, ils m'engueulent.
A cela vous ajoutez le suivi des 6 projets dans lesquels (800 000 euros investis, ndlr), j'ai ou je vais mettre mon argent," explique Jean-Pierre Nadir.
Celui qui s'est révélé dans le secteur du tourisme, comme un entrepreneur de génie a pourtant refermé le dossier, d'une start-up bien connue des lecteurs de TourMaG.com.
Stanislas Gruau, le fondateur d'Explora Project s'est rendu dans les studios de M6 pour vendre son projet de micro-aventure.
"Je connais ce marché, mais c'est un business avec des petits volumes et de faibles marges, donc c'est complexe. De plus, il n'y a pas de synergie directe avec FairMoove, mais une réflexion commune.
Nous sommes dans des approches différentes, car celle d'Explora Project est locale, quand nous sommes plus mainstream."
Alors que la participation à la saison 3 de "Qui veut être mon associé" est loin d'être actée, celle dans FairMoove n'est absolument pas remise en question bien au contraire.
"Mon boulot à moi, c'est de réinventer un modèle et avoir un impact sur le tourisme. J'essaye de rendre sexy les politiques 0 plastiques des hôtels ou les traitements des eaux grises.
Selon moi, un métier qui ne fait que communiquer sur le prix est un métier qui se meurt."
Pour ceux qui ont oublié ou ne savent pas ce qu'est le nouveau projet de Jean-Pierre Nadir, nous parlons là d'une agence de voyages d'un nouveau genre.
Elle a été conçue comme une DNVB (digitally natives vertical brands) avec une logique de création de contenus, vente de séjours tout en s'appuyant sur de la transparence vis-à -vis de la clientèle.
FairMoove : en route vers les 10 millions de chiffre d'affaires !
"Nous fléchons les bonnes initiatives, pour que le voyageur prenne sa décision en son âme et conscience, tout en ayant comme critère autre chose que le prix."
Après les grands mots et les explications, où en est FairMoove ?
Après neuf mois d'existence et 4 millions d'investissement au départ, pour son fondateur, il n'est pas question d'enjoliver la réalité, le premier exercice a été plus chaotique et difficile qu'espéré.
"Bien lancé, je ne sais pas, disons que c'est lancé.
Je suis parti de zéro, en n'ayant aucune visibilité, maintenant nous approchons une réalité cohérente," explique un Jean-Pierre Nadir optimiste.
Alors que l'objectif pour 2022 était d'atteindre les 10 millions d'euros de recettes, pour le moment le cap des 2 millions sera franchi en avril 2022. La start-up est en passe de remporter son pari.
"Pour le moment, nous sommes dans nos objectifs. C'est très dur, il faut se battre quotidiennement.
Le business, c’est 95% de sueur et 5% de bonheur. J'ai bien pris conscience de la difficulté, j'attends de voir la lueur qui pourrait m'indiquer le bonheur. Nous déroulant notre plan," précise le patron de l'OTA.
Et les 4, 5 ou la 6e vague promise par les infectiologues n'y changent rien, tout comme la guerre en Ukraine, FairMoove trace sa route coûte que coûte.
Alors que le covid a fait naître des envies de lendemain qui chantent aux acteurs du tourisme qui se voyaient pour certains plus verts que les Verts, la révolution n'a pas vraiment eu lieu.
Après les grands mots et les explications, où en est FairMoove ?
Après neuf mois d'existence et 4 millions d'investissement au départ, pour son fondateur, il n'est pas question d'enjoliver la réalité, le premier exercice a été plus chaotique et difficile qu'espéré.
"Bien lancé, je ne sais pas, disons que c'est lancé.
Je suis parti de zéro, en n'ayant aucune visibilité, maintenant nous approchons une réalité cohérente," explique un Jean-Pierre Nadir optimiste.
Alors que l'objectif pour 2022 était d'atteindre les 10 millions d'euros de recettes, pour le moment le cap des 2 millions sera franchi en avril 2022. La start-up est en passe de remporter son pari.
"Pour le moment, nous sommes dans nos objectifs. C'est très dur, il faut se battre quotidiennement.
Le business, c’est 95% de sueur et 5% de bonheur. J'ai bien pris conscience de la difficulté, j'attends de voir la lueur qui pourrait m'indiquer le bonheur. Nous déroulant notre plan," précise le patron de l'OTA.
Et les 4, 5 ou la 6e vague promise par les infectiologues n'y changent rien, tout comme la guerre en Ukraine, FairMoove trace sa route coûte que coûte.
Alors que le covid a fait naître des envies de lendemain qui chantent aux acteurs du tourisme qui se voyaient pour certains plus verts que les Verts, la révolution n'a pas vraiment eu lieu.
FairMoove : la 1ère plateforme du tourisme de social commerce
"Cette période était l'occasion de réinventer un nouveau modèle, mais il est battu en brèche par des considérations plus prosaïques, pragmatiques et terre à terre.
Et pour ceux qui voient le tourisme comme un problème, ce n'est pas le cas, il est la solution," prédit Jean-Pierre Nadir.
Face au bashing tourisme que connait la profession depuis quelques années, l'entrepreneur s'est demandé, si l'industrie était vraiment le pied dans la chaussure d'une humanité qui va devoir se mettre à la diète, si elle veut maintenir son train de vie.
Pendant que tout s'automatise, l'emploi se fait plus rare, que les tensions entre pays réapparaissent, le voyage pourrait être la solution à ces maux, même s'il doit maintenant montrer écologiquement parlant patte blanche.
Entre les partenariats passés avec Showroomprivé ou encore Vente privée, la prochaine étape va passer par la création d'e-boutiques de voyages avec... des influenceurs.
Ces synergies doivent permettre d'utiliser la notoriété de ces marques pour mettre en avant l'offre de l'agence de voyages. Sur FairMoove, les internautes pourront réserver dans les hôtels sélectionnés par telle ou telle célébritée.
Emy LTR, Cindy Poum, Anil Brancaleoni compilent une audience de 2,2 millions de personnes, soit autant qu'une émission à la télévision. D'autres comme les Amoureux voyageurs rejoindront prochainement la plateforme.
"Nous allons évangéliser et essayer de fédérer autour de nos valeurs.
Ils ne sont pas immatriculés, ils ne peuvent pas vendre des voyages, mais nous pouvons le faire à leur place. Ils seront ambassadeurs de FairMoove durant une année et ils animeront leurs boutiques sur notre plateforme."
Une stratégie jusque là totalement délaissée et peu comprise à quelques rares exemples près, comme Shanti Travel et Bruno Maltor, par les agences de voyages classiques.
Et comme toujours avec l'ancien patron d'Easyvoyage, l'ambition n'est autre que d'obtenir la première place.
Et pour ceux qui voient le tourisme comme un problème, ce n'est pas le cas, il est la solution," prédit Jean-Pierre Nadir.
Face au bashing tourisme que connait la profession depuis quelques années, l'entrepreneur s'est demandé, si l'industrie était vraiment le pied dans la chaussure d'une humanité qui va devoir se mettre à la diète, si elle veut maintenir son train de vie.
Pendant que tout s'automatise, l'emploi se fait plus rare, que les tensions entre pays réapparaissent, le voyage pourrait être la solution à ces maux, même s'il doit maintenant montrer écologiquement parlant patte blanche.
Entre les partenariats passés avec Showroomprivé ou encore Vente privée, la prochaine étape va passer par la création d'e-boutiques de voyages avec... des influenceurs.
Ces synergies doivent permettre d'utiliser la notoriété de ces marques pour mettre en avant l'offre de l'agence de voyages. Sur FairMoove, les internautes pourront réserver dans les hôtels sélectionnés par telle ou telle célébritée.
Emy LTR, Cindy Poum, Anil Brancaleoni compilent une audience de 2,2 millions de personnes, soit autant qu'une émission à la télévision. D'autres comme les Amoureux voyageurs rejoindront prochainement la plateforme.
"Nous allons évangéliser et essayer de fédérer autour de nos valeurs.
Ils ne sont pas immatriculés, ils ne peuvent pas vendre des voyages, mais nous pouvons le faire à leur place. Ils seront ambassadeurs de FairMoove durant une année et ils animeront leurs boutiques sur notre plateforme."
Une stratégie jusque là totalement délaissée et peu comprise à quelques rares exemples près, comme Shanti Travel et Bruno Maltor, par les agences de voyages classiques.
Et comme toujours avec l'ancien patron d'Easyvoyage, l'ambition n'est autre que d'obtenir la première place.
FairMoove : un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros en 2025
"Nous voulons être la plateforme de social commerce dans le tourisme.
Il faut quand même relever que dans le e-commerce cette branche reposant sur les réseaux sociaux ne cesse de croître et représente déjà 4% des transactions."
En attendant, le serial entrepreneur ne s'arrête pas et entend signer d'autres partenariats pour créer des synergies autour de sa marque. Le dernier en date n'est autre que la signature avec Perfectstay, avec l'ouverture d'une régie média pour valoriser l'offre green.
A terme, FairMoove pourrait aussi avoir une dimension de conseil et accompagnement dans le tourisme durable, afin d'aider une industrie qui peine pour le moment à trouver un sens économique à ce virage.
"Comme quoi il est possible d'être un grand patron et de faire des erreurs d'appréciation.
L'erreur que fait la profession est de penser que les clients vont les forcer à faire les produits qui veulent. Je vais reprendre une pensée de Steve Jobs, si nous avions seulement écouté les clients, nous aurions amélioré la bougie et jamais inventé le four électrique."
Il est évident que c'est à l'industrie de participer à la promotion d'un tourisme plus respectueux et de faire naitre un marché pour que les industriels développent des produits adaptés.
"Airbus développera un avion propre, car des clients veulent voler proprement, sans cela le constructeur ne fera rien. Aujourd'hui il y a une pression des nouvelles générations, ce qui explique certains virages pris par les industriels," analyse Jean-Pierre Nadir.
Non seulement le producteur doit créer une offre plus durable, mais aussi expliquer pourquoi elle est meilleure.
Pour le moment, selon le patron de la start-up, seulement une minorité de voyageurs se soucie de son impact sur la planète, environ 5%, mais cette part devrait croître et amener avec elle FairMoove vers les sommets des OTA en France.
"Nous avons un programme de développement sur 3 ans. Nous verrons lors du 4e exercice si j'ai réussi mon pari et pour cela, il faut que nous réalisions des volumes significatifs.
Je souhaite que nous créons une émulation pour que ceux qui font des efforts pour réduire l'empreinte carbone de leur activité soient récompensés," espère le fondateur de l'agence de voyages.
Son défi sera réellement réussi si l'entreprise réalise 35 millions d'euros de chiffre d'affaires après seulement 3 ans d'existence. Qui prend le pari ?
Il faut quand même relever que dans le e-commerce cette branche reposant sur les réseaux sociaux ne cesse de croître et représente déjà 4% des transactions."
En attendant, le serial entrepreneur ne s'arrête pas et entend signer d'autres partenariats pour créer des synergies autour de sa marque. Le dernier en date n'est autre que la signature avec Perfectstay, avec l'ouverture d'une régie média pour valoriser l'offre green.
A terme, FairMoove pourrait aussi avoir une dimension de conseil et accompagnement dans le tourisme durable, afin d'aider une industrie qui peine pour le moment à trouver un sens économique à ce virage.
"Comme quoi il est possible d'être un grand patron et de faire des erreurs d'appréciation.
L'erreur que fait la profession est de penser que les clients vont les forcer à faire les produits qui veulent. Je vais reprendre une pensée de Steve Jobs, si nous avions seulement écouté les clients, nous aurions amélioré la bougie et jamais inventé le four électrique."
Il est évident que c'est à l'industrie de participer à la promotion d'un tourisme plus respectueux et de faire naitre un marché pour que les industriels développent des produits adaptés.
"Airbus développera un avion propre, car des clients veulent voler proprement, sans cela le constructeur ne fera rien. Aujourd'hui il y a une pression des nouvelles générations, ce qui explique certains virages pris par les industriels," analyse Jean-Pierre Nadir.
Non seulement le producteur doit créer une offre plus durable, mais aussi expliquer pourquoi elle est meilleure.
Pour le moment, selon le patron de la start-up, seulement une minorité de voyageurs se soucie de son impact sur la planète, environ 5%, mais cette part devrait croître et amener avec elle FairMoove vers les sommets des OTA en France.
"Nous avons un programme de développement sur 3 ans. Nous verrons lors du 4e exercice si j'ai réussi mon pari et pour cela, il faut que nous réalisions des volumes significatifs.
Je souhaite que nous créons une émulation pour que ceux qui font des efforts pour réduire l'empreinte carbone de leur activité soient récompensés," espère le fondateur de l'agence de voyages.
Son défi sera réellement réussi si l'entreprise réalise 35 millions d'euros de chiffre d'affaires après seulement 3 ans d'existence. Qui prend le pari ?
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