Les transporteurs traditionnels vont probablement poursuivre leur attitude défensive
Quelles en seront les conséquences ?
Il est probable que les grands transporteurs traditionnels poursuivront leur attitude défensive, qui ne leur a certes pas réussi jusque là mais qui est la seule qu’ils continuent à envisager.
Cette défense se traduira par une nouvelle dégradation du produit, si cela est encore possible, mais l’imagination des responsables est intarissable en la matière, de façon à créer un espace de plus en plus grand pour vendre des options aux clients que l’on prend vraiment pour des « gogos ».
La deuxième ligne de défense constituera à augmenter leur périmètre d’exploitation par le jeu des rachats, rapprochements, « joint ventures » et autres alliances pour rendre les « miles » encore plus efficaces et contrôler les marchés des grandes entreprises qui restent dans l’ensemble encore dans leur giron.
Mais tout cela n’a qu’un temps. L’attribution des « miles » se heurte de plus en plus à la réticence des sociétés qui ne voient pas la raison pour laquelle elles continueraient à subventionner les vacances de leurs collaborateurs alors qu’elles sont elles-mêmes amenées à couper dans leurs budgets de dépenses.
Et puis, les Etats sont à l’affut de toutes les petites « niches » de taxation potentielle et ils pourraient bien avoir la tentation de considérer les « miles » comme des avantages en nature. Une première tentative en France a avorté en 2010, mais ce n’est probablement que partie remise.
Il est probable que les grands transporteurs traditionnels poursuivront leur attitude défensive, qui ne leur a certes pas réussi jusque là mais qui est la seule qu’ils continuent à envisager.
Cette défense se traduira par une nouvelle dégradation du produit, si cela est encore possible, mais l’imagination des responsables est intarissable en la matière, de façon à créer un espace de plus en plus grand pour vendre des options aux clients que l’on prend vraiment pour des « gogos ».
La deuxième ligne de défense constituera à augmenter leur périmètre d’exploitation par le jeu des rachats, rapprochements, « joint ventures » et autres alliances pour rendre les « miles » encore plus efficaces et contrôler les marchés des grandes entreprises qui restent dans l’ensemble encore dans leur giron.
Mais tout cela n’a qu’un temps. L’attribution des « miles » se heurte de plus en plus à la réticence des sociétés qui ne voient pas la raison pour laquelle elles continueraient à subventionner les vacances de leurs collaborateurs alors qu’elles sont elles-mêmes amenées à couper dans leurs budgets de dépenses.
Et puis, les Etats sont à l’affut de toutes les petites « niches » de taxation potentielle et ils pourraient bien avoir la tentation de considérer les « miles » comme des avantages en nature. Une première tentative en France a avorté en 2010, mais ce n’est probablement que partie remise.